Pour « Figures politiques », les politiciens sont représentés dans le décor qui sert à la photographie officielle au sein du palais fédéral. Les photographies mettent en évidence le moment très solennel de l’intronisation médiatique par l’image, des parlementaires et des conseillers aux Etats au moment de l’ouverture de la première session parlementaire après leur élection, avec la distance critique qui permet de dévoiler, lors de leur investiture, leur volonté de se rendre vivants ; vivants et en même temps immuables. Le politicien photographié hésite entre cette pose solennelle et celle qui a précédé sa promotion où il prenait plutôt la posture « passe-partout » de l’élu du peuple.
Ce travail tourne autour des stratégies de représentation du monde politique suisse. « Si la politique concerne la médiation et la représentation, alors on est en droit de la retourner sur elle-même, de la pasticher, de la provoquer pour troubler son omniprésence à la fois encombrante et incompréhensible » (« L'art tue la politique », Marco Danesi, journaliste au Temps, dans « Domaine Public » juin 2006).
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Pour « Figures politiques », les politiciens sont représentés dans le décor qui sert à la photographie officielle au sein du palais fédéral. Les photographies mettent en évidence le moment très solennel de l’intronisation médiatique par l’image, des parlementaires et des conseillers aux Etats au moment de l’ouverture de la première session parlementaire après leur élection, avec la distance critique qui permet de dévoiler, lors de leur investiture, leur volonté de se rendre vivants ; vivants et en même temps immuables. Le politicien photographié hésite entre cette pose solennelle et celle qui a précédé sa promotion où il prenait plutôt la posture « passe-partout » de l’élu du peuple.
Ce travail tourne autour des stratégies de représentation du monde politique suisse. « Si la politique concerne la médiation et la représentation, alors on est en droit de la retourner sur elle-même, de la pasticher, de la provoquer pour troubler son omniprésence à la fois encombrante et incompréhensible » (« L'art tue la politique », Marco Danesi, journaliste au Temps, dans « Domaine Public » juin 2006).
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